Prévention et détection du risque Attentat

Le rôle de la sûreté est aussi d’identifier et de prévenir les risques d’attentats terroristes qui pourraient viser les vecteurs mobiles, bâtiments, voyageurs, infrastructures et réseaux qu’exploite le groupe RATP.
Les équipes participent régulièrement à des exercices visant à optimiser la gestion d’une situation de crise.

Les mesures Vigipirate visent un double objectif :

  • développer une culture de la vigilance et de la sécurité dans l’ensemble du groupe RATP;
  • assurer en permanence une protection adaptée pour les voyageurs, les agents RATP et les infrastructures face aux menaces d’actions terroristes.

L’investissement opérationnel de la RATP se traduit par une présence soutenue des équipes de sûreté sur le terrain mais également par la pérennisation des équipages cynotechniques et un maillage du réseau par celles-ci.

Ces équipages cynotechniques sont composés d’un maître-chien et de son chien, formé à la détection d’explosifs et de produits stupéfiants. Ils sont déployés de manière préventive et réactive, en cas d’alerte ou de situation suspecte.

Les chiens sont sélectionnés pour leurs capacités à repérer les odeurs spécifiques des substances recherchées et à en alerter leur maître, mais aussi pour leur aptitude à travailler dans un environnement urbain et à interagir avec le public de manière sécurisée.

Après quatre ans d’expérimentation de ces patrouilles sur le réseau ferré d’Île-de-France, les résultats très positifs sur la fluidité du trafic ont conduit la RATP, avec le soutien d’Île-de-France Mobilités, à renouveler le dispositif pour une période de quatre ans, couvrant ainsi le mondial de rugby en 2023 et les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

Le périmètre s’étend à 59 gares du RER et à l’ensemble des stations de métro, que l’objet soit en rame ou sur le quai. La mutualisation de moyens entre la SNCF et la RATP sur les grands pôles multimodaux est maintenue. Plus de 53 heures d’interruption de trafic ont pu être évitées grâce à ce dispositif en 2022.

À savoir 

Lorsque les équipages cynotechniques sont intervenus à la suite de la découverte d’un colis suspect, le trafic a été interrompu dans 26 % des cas, contre 62 % en temps normal ; et lorsque le trafic était malgré tout mis à l’arrêt, la durée moyenne d’une interruption pour colis suspect était inférieure de 30 % (soit 31 min, contre 45 min).

Surveillance permanente des réseaux via la vidéo protection

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Sensibilisation des voyageurs et prévention sociale

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