Transcription : L’innovation au service de la qualité de vie au travail des collaborateurs

[00 :00 :03 – 00 :00 :15]
Nicolas Stuyvers, responsable du programme d’innovation stratégique, NATP & robotique, groupe RATP
Nous sommes ici à l’atelier de Villetaneuse, sur le T8, et c’est l’un des ateliers phares où on a pu déployer, justement, ces exosquelettes qui assistent nos mainteneurs lors des opérations de réparation des portes.

[00 :00 :16 – 00 :00 :28] Concrètement, les exosquelettes sont des solutions qui permettent de diminuer les efforts et les contraintes sur un poste de travail et de faire en sorte, justement, que nos mainteneurs ou nos exploitants, se sentent moins fatigués à la fin de la journée.

[00 :00 :29 – 00 :00 :45]
Patrick Boureille, agent de maintenance, RATP
L’équipement, je l’ai eu depuis à peu près, bientôt deux ans. Je le mets à tous les coups, parce qu’il y a vraiment un gain. Quand on est sur un réglage des portes, ça dure quelques jours. Quand j’ai fini ma session de réglage portes, je rentre chez moi, je n’ai aucune douleur, je n’ai rien du tout. Donc, je ressors beaucoup moins fatigué que quand je ne l’ai pas.

[00 :00 :46 – 00 :01 :11]
Nicolas Stuyvers, responsable du programme d’innovation stratégique, NATP & robotique, groupe RATP
Il y a deux familles d’exosquelettes : la première, ce sont les exosquelettes passifs. Ça ne fonctionne que mécaniquement. On va les utiliser pour accompagner des mouvements sur des postes avec des contraintes plus ou moins modérées.Ensuite, on va trouver tout ce qui est exosquelettes actifs, qui vont utiliser des énergies électriques ou hydrauliques. Donc ce sont des exosquelettes qui déploient des efforts mécaniquement plus importants et que l’on va plutôt retrouver dans des activités logistiques, où on va faire du port de charges.

[00 :01 :14 – 00 :01 :20]
Patrick Boureille, agent de maintenance, RATP
Une fois qu’on l’a, on l’oublie. Comme si on était dans de l’eau, en apesanteur comme je dis toujours. C’est agréable.

[00 :01 :20 – 00 :01 :34]
Nicolas Stuyvers, responsable du programme d’innovation stratégique, NATP & robotique, groupe RATP
Le programme NTAP est né il y a trois ans. Depuis, on a réalisé différentes expérimentations. On a eu environ 20 projets. Parmi ces 20 projets, certains ont été clôturés parce qu’ils n’apportaient pas de bénéfices et certains ont été industrialisés.

[00 :01 :35 – 00 :02 :10] Ce programme nous a permis d’expérimenter différentes technologies d’exosquelettes. Donc on a testé des exosquelettes pour la maintenance, pour l’activité des portes bras en l’air. On a testé des sacs à dos exosquelettes pour les mainteneurs qui font du parcours de voie. On a testé des gilets de posture qui redressent le dos et qui accompagnent le mouvement, pour les agents qui réalisent les contrôles sur l’exploitation. Et enfin, on a testé aussi des exosquelettes plutôt actifs, donc un gant bionique pour des mainteneurs qui avaient des activités de préhension et donc, du coup, qui serraient des pièces toute la journée.

[00 :02 :10 – 00 :02 :26] Donc on a eu vraiment de nombreux projets, on a pu tester une multitude d’exosquelettes, et c’est là où l’innovation est intéressante parce que ça nous permet de sortir des sentiers battus et d’apporter de nouvelles solutions dans des situations qui peuvent être parfois inextricables.

[00 :02 :27 – 00 :02 :37] Le programme Nouvelles Technologies d’Assistance Physique a placé vraiment au cœur de ses priorités, l’amélioration de la qualité de vie au travail des agents du groupe RATP.