Transcription : Au cœur des engagements RSE du groupe RATP

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Marie-Claude Dupuis, directrice Stratégie et ville durable, groupe RATP
La RATP est une entreprise engagée de longue date sur tous les sujets sociaux, sociétaux et environnementaux. Je prendrai quelques exemples en commençant par l’alarme sociale. C’est un concept qui a été inventé par la RATP en 1996, une procédure de prévention des conflits qui vise à éviter les grèves. Ce concept a été repris dans la loi plus de dix ans après. En matière d’environnement, le premier bilan carbone de la RATP date de 2006, à une époque où peu d’entreprises s’en préoccupaient. Enfin, le Recueil Social , une équipe dédiée à la RATP qui, depuis plus de 30 ans, se préoccupe au quotidien des plus démunis qui viennent se réfugier dans le métro. C’est unique au monde.

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Notre président, Jean Castex, a souhaité, à son arrivée, ouvrir une nouvelle page de cette histoire en matière de RSE à la RATP et a défini une nouvelle politique selon trois axes :
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un, être un acteur majeur de la mobilité et de la ville durable.
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Axe 1 – Être un acteur majeur de la mobilité et de la ville durable
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Deux, accélérer la transition écologique de nos activités
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Axe 2 – Accélérer la transformation écologique de nos activités
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et enfin, trois, affirmer sa responsabilité sociale et sociétale.
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Axe 3 – Affirmer notre responsabilité sociale et sociétale

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Le groupe RATP travaille depuis de nombreuses années à la réduction de son empreinte carbone. Encore récemment, pendant la crise énergétique, nous avons su définir très rapidement un plan de sobriété énergétique pour maîtriser nos consommations.

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Nos engagements en matière de neutralité carbone ont été reconnus en 2022 par une prestigieuse organisation internationale, le SBTi, comme étant conforme aux objectifs de l’Accord de Paris pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés. L’un des projets phares de la RATP pour atteindre ses objectifs de réduction de l’empreinte carbone, c’est le plan Bus2025 qui, en dix ans, va nous permettre de diviser par deux nos émissions de gaz à effet de serre. Un projet unique en Europe.

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En matière d’eau, l’entreprise vient de formaliser un plan ambitieux de réduction de nos consommations à l’horizon 2030, nous visons une réduction de moins 10 %. Cela concerne toutes les activités de l’entreprise, mais c’est aussi pour nous l’occasion d’innover. Ainsi, avec de nombreux partenaires, nous nous attachons à valoriser nos eaux d’exhaure. Nos eaux d’exhaure, ce sont des eaux de ruissellement, plus de 9 millions de mètres cubes d’eau par an, que nous récupérons dans notre réseau. Jusqu’à présent, c’était des contraintes d’exploitation. Ce sont devenus un gisement d’eau précieuse.

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En matière de responsabilité sociale et sociétale, j’ai déjà parlé du Recueil Social qui montre que la RATP sait aller bien au-delà de ses missions de service public. Je voudrais prendre des exemples plus récents, issus de l’accord sur la qualité de vie et les conditions de travail qui a été signé en 2024, en citant le logement pour les salariés, puisqu’il y a un engagement d’augmenter de 50 % l’offre de logement pour les salariés à travers cet accord, et cela va continuer l’effort qui a été fait par l’entreprise depuis plus de 60 ans via la filiale RATP Habitat, notamment. Autre exemple en matière de risques professionnels, cette fois, une occasion aussi pour nous d’innover puisque, depuis cette année, tous les ateliers du RER et du tram vont être équipés d’exosquelettes de dernière génération. Ce sont des appareils qui réduisent la pénibilité pour tous nos opérateurs, notamment quand ils travaillent mains levées.

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Les engagements de la RATP en matière de RSE sont donc non seulement anciens et multiples, mais ils sont aussi l’occasion pour nous d’innover et c’est une source de fierté de l’ensemble de nos collaborateurs. Et c’est cela peut-être le plus important.