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Décarboner le transport urbain, c’est faire un grand pas vers un modèle plus respectueux de la planète et de la santé de tous. Mais comment accélérer la transformation ? D’abord en rendant les transports collectifs plus attractifs et en les articulant à des solutions souples de mobilité « porte à porte ». Ensuite en développant des modes vertueux sur le plan environnemental. Enfin, en anticipant, dans les aménagements futurs, la question des infrastructures de transports et de la mobilité durable. C’est le pari fait en Ile-de-France avec le plan Bus 2025, à Florence, avec le tramway ou encore à La Roche-Sur-Yon avec des minibus 100% électriques pour les personnes à mobilité réduite.
Encore très carbonés, nos modes de transports ont un impact majeur sur le changement climatique et la pollution urbaine. Opérateur engagé, le groupe RATP est, partout dans le monde, le partenaire de la démarche de transition énergétique des villes. En Ile-de-France, à Brest ou à Orléans, nous accompagnons le passage à l’électricité des flottes de bus. A La Roche-sur-Yon ou Annemasse, nous facilitons, via une appli smartphone, l’accès des habitants à une offre multimodale. A Tucson, Florence ou Casablanca, nous concilions, grâce au tramway, mobilité des citadins et respect de l’environnement.
Notre engagement au service de la transition énergétique est chiffré et il est transverse à tous nos métiers.
Dès 2006, nous étions sur la voie de la sobriété énergétique. Une étape décisive a été franchie en 2015 avec, dans le cadre du Plan stratégique Défis 2025, la fixation d’objectifs chiffrés. Nous nous sommes engagés, en 10 ans, sur notre périmètre historique de Paris et de la petite couronne, à réduire de 20% la consommation énergétique par voyageur et par kilomètre parcouru et à diviser par deux nos émissions de GES, une démarche renforcée en 2017 avec un plan de management de l’énergie.
Nous avons été le premier opérateur multimodal au monde à obtenir la norme Iso 50 001.
Notre tout premier engagement, c’est de proposer une offre de service de qualité pour rendre le transport public attractif et réduire la circulation des véhicules individuels. Nous avons aussi lancé avec IDFM un projet phare de passage à l’électrique et au GNV de la flotte de bus francilienne, ce mode de transport étant le plus émetteur de CO2 parmi les modes que nous opérons. Et nous agissons à travers des approches managériales et en nous dotant d’outils digitaux de suivi et de pilotage.
Toutes les villes sont confrontées aux mêmes enjeux : proposer une offre de transport en commun attractive, la plus vertueuse possible et compléter ce transport de masse par des solutions, souvent électriques et partagées, offrant une mobilité « porte à porte ». Nous investissons dans des start ups qui développent ce type de solutions et nous nous intéressons à la « couche digitale » qui vient en support de cette nouvelle multimodalité. Enfin, nous sommes aussi gestionnaire d’infrastructures et nous savons intégrer des infrastructures de transport en milieu urbain dense. Nous l’avons montré à Paris avec nos centres bus anciens, devenus le cœur d’ensembles immobiliers mixtes de dernière génération. Et nous réfléchissons déjà à la suite, avec des projets de hubs de mobilité.
Les bus représentent 69% des émissions de GES liées aux consommations d’énergie de la RATP. Pour réduire cette empreinte, le Groupe a lancé en Ile-de-France avec Ile-de-France Mobilités un programme de transformation sans équivalent en Europe, Bus 2025. Pour disposer à horizon 2025 d’un parc 100% propre, 50% électrique et 50% bioGNV, Bus 2025 prévoit le renouvellement d’un parc de 4700 bus et la conversion de 23 dépôts.
C’est un enjeu de santé publique, un enjeu industriel et un projet qui va faire de l’Île-de-France une métropole attractive et écologique.
Un réseau de bus doit être conçu dès l’amont pour s’adapter aux évolutions futures et en cas de conversion, les choix techniques ont un impact certain sur l’exploitation de la future ligne. La conversion à l’électrique est plus simple, mais le gaz est mieux adapté pour des lignes de périphérie qui ont besoin d’une bonne autonomie : des bus à faible autonomie, c’est du temps perdu en recharge au terminus et c’est davantage de bus et de chauffeurs pour assurer le service.
Optimiser nos centres bus, en pleine ville, c’est aussi créer autour d’eux des programmes urbains très complets. C’est cela, l’innovation durable.
Pour l’électrique, le modèle retenu par la RATP pour la charge de ses bus dans le cadre de Bus 2025 est la recharge de nuit en centre-bus, afin de s’adapter au mieux au réseau électrique, notamment en dehors des heures de pointe. À terme, Enedis doit mettre à disposition de chaque centre-bus une puissance électrique qui s’élèvera à environ 10 MW, plus 10 MW de secours permettant ainsi de recharger environ 200 bus par centre.
Notre partenariat a permis de co-construire une solution optimisée diminuant de 49% les coûts et délais de raccordement pour la RATP.
Le maire de Londres, Sadiq Khan souhaite faire du centre de la capitale britannique une zone à ultra basse émission. L’autorité organisatrice, Transport For London, vise donc une flotte de bus 100% propre à horizon 2037. RATP Dev a converti à l’électrique une partie de son dépôt de Shepherd’s Bush, pour accueillir les bus électriques des lignes C1, 70 et 94, dont des bus ‘double deck’ électriques, encore rares à Londres. A terme, le dépôt sera 100% électrique.
Cette transition pose des enjeux industriels importants. En France, la commande RATP/IDFM a stimulé la filière. Ici, les constructeurs chinois dominent le marché.
Pensées pour la voiture, nos villes sont aujourd’hui largement dépendantes de ce mode polluant et consommateur d’espace. Mais la tendance est en train de s’inverser. La dimension environnementale fait aujourd’hui partie des critères de choix majeurs des élus et autorités organisatrices et l’offre de mobilité se reconfigure, pour des villes plus propres et plus agréables à vivre.
Engagé au service de la transition énergétique, le groupe RATP mobilise une large palette de modes et de solutions respectueuses de l’environnement. Leader mondial du métro automatique, nous développons ce mode qui réduit la consommation d’énergie en optimisant les phases d’accélération et de freinage, comme à Paris sur les lignes 1 et 14. Nous créons et exploitons au cœur des centres urbains des lignes de tramway offrant un mode de déplacement respectueux de la ville. Nous établissons des partenariats avec City Scoot (location de scooters électriques en libre-service à Paris et à Nice) ou Klaxit (covoiturage domicile travail). Nous testons des navettes autonomes 100% électrique qui, maillées aux réseaux existants, permettront demain de répondre à la question du dernier kilomètre.
Au début du 21e siècle, Florence renoue avec le tramway et confie à Gest, filiale de RATP Dev, la mise en service d’une première ligne, en 2010. Aujourd’hui 3 lignes acheminent 14 millions de voyageurs/an au cœur de l’une des villes les plus visitées d’Europe. La capitale toscane aux rues étroites a su remettre en question un modèle dépendant de l’automobile et des scooters : avec 9 300 voitures en moins qui circulent chaque jour en ville, c’est l’équivalent de 12 500 tonnes de CO2 qui ne sont pas émises.
Les 3 lignes de tram ont allégé le traffic automobile en centre ville et de relancé la mobilité entre la capitale et sa périphérie.
Un réseau plus attractif et des solutions toujours plus écologiques et plus personnalisées : c’est la transformation engagée depuis 2010 par La Roche-sur-Yon Agglomération avec RATP Dev. Parmi les initiatives : l’expérimentation de eTPMR, un minibus 100% électrique pour le transport des personnes en situation de handicap, développé par RATP Dev avec Gruau, leader européen de la transformation de véhicules utilitaires.
Nous souhaitons proposer une mobilité performante pour tous, qui accompagne la dynamique de notre territoire et qui soit respectueuse de l’environnement.