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Depuis plusieurs mois, l’offre de service est particulièrement perturbée sur certaines lignes du réseau. La RATP vous présente ses excuses pour cette situation. Nos agents restent mobilisés au quotidien pour vous accompagner dans ce contexte difficile. Nous mettons tout en œuvre pour améliorer les conditions de transport et revenir au plus vite à une situation normale. #onsemobilise
Les conditions de circulation sur le réseau sont dégradées depuis plusieurs mois. Manque de conducteurs et d’agents de maintenance, indisponibilité de matériels, impact des travaux de modernisation de lignes, recrudescence des incidents voyageurs, etc., les facteurs expliquant ces difficultés sont multiples. Toute l’entreprise est à pied d’œuvre pour améliorer la situation. Cette dernière a d’ailleurs d’ores et déjà évolué favorablement. Depuis le début d’année, 96 % de l’offre demandée sur le métro a été produite.
L’objectif est clair : rétablir progressivement l’offre de transport à la normale d’ici la fin du 1er trimestre 2023. On vous détaille notre plan d’actions pour y parvenir.
Nous connaissons de fortes problématiques de recrutement sur les métiers de la conduite et de la maintenance sur un marché de l’emploi très tendu, une montée du niveau de l’absentéisme et une augmentation des démissions dans un contexte d’inflation et de concurrence accrue.
Afin d’y remédier, nous déployons des moyens importants pour recruter et former de nouveaux conducteurs. 1500 conducteurs de bus et 180 conducteurs de métro ont déjà été recrutés en 2022. Au métro, 13 sessions de formation supplémentaires ont été mises en place en 2022 dont des formations de nuit (19h00-01h00).
En 2023, nous prévoyons d’embaucher plus de 4500 personnes à la RATP.
Afin de répondre à ces besoins en recrutement, nous intensifions les actions de sourcing et de communication avec des campagnes massives de communication en la matière, des job dating et forums emploi, etc. ; nous augmentons significativement le recours à l’alternance et l’apprentissage pour renforcer les viviers ; nous avons abaissé l’âge minimum d’accès au métier de conducteur de bus de 21 à 18 ans ; nous avons développé des partenariats avec les agences Pôle emploi ; nous développons des dispositifs de parrainage / cooptation pour les nouveaux embauchés ; et enfin, nous renforçons les moyens de formation.
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Le manque de personnel à la maintenance engendre une indisponibilité du matériel roulant, comme c’est le cas notamment sur les lignes 7, 8, 10 et 12. Pour pallier ces difficultés, en plus des actions de recrutement, nous prévoyons de prioriser les effectifs et les activités de maintenance sur les lignes concernées. Par ailleurs, nous renforçons les ressources et les activités de maintenance les samedis, et avons recours à l’intérim.
Témoin d’un dialogue social renouvelé, deux accords ont récemment été signés avec les organisations syndicales.
A commencer par un accord modifiant l’organisation et le temps de travail des conducteurs de Bus et de Tramway, début janvier 2023.
Par ailleurs, les négociations annuelles obligatoires (NAO) ont été avancées de deux mois afin de répondre aux fortes attentes des plus bas salaires et revaloriser les métiers les plus en tension.
Il s’agit de deux éléments clés du plan d’action de l’entreprise pour retrouver le plus rapidement possible le niveau de production et de qualité de service au bénéfice des voyageurs.
De plus, les efforts sont maintenus pour proposer davantage de logements sociaux aux nouveaux salariés ou aux salariés en difficulté afin de maintenir la plus grande proximité possible entre leur lieu de résidence et leur lieu de travail.
A cela s’ajoute, la recrudescence des incidents voyageurs avec la remontée de la fréquentation des lignes. En effet, le nombre d’objets abandonnés a été multiplié par 4 depuis 2019, ce qui augmente le nombre d’interruptions de service. Afin d’accroître notre efficacité face à ce type d’incidents, nous avons commencé à renforcer les équipes cynotechniques, constituées de maîtres et de leurs chiens, pour réduire les délais d’intervention en cas de colis suspect. De plus, les branches nord des lignes de métro 5, 7 et 12 vont être équipées en séparateurs de voie afin de limiter les intrusions dans les tunnels. Enfin la mise en place d’un service de secours à gare du Nord et à Chatelet est à l’étude afin de pouvoir intervenir plus rapidement lors de malaises voyageurs, pour une reprise plus rapide du trafic.
Par ailleurs, plusieurs lignes de métro telles que la 4, la 11 ou la 14 font aujourd’hui l’objet de profonds travaux de modernisation et de prolongement, tandis que la ligne 6 accueille un nouveau matériel. Conséquence pratique : les équipes sont fortement mobilisées par ces projets, les plans de charge augmentent et cela créé des indisponibilités de personnel sur les autres lignes. Ces travaux impliquent également des fermetures de lignes plus tôt en soirée. A terme, l’automatisation complète de la ligne 4 est prévue pour la fin 2023. Le prolongement de la ligne 11 devrait être mis en service à l’horizon fin 2023. Et les prolongements sud et nord de la ligne 14 seront mis en service en 2024. Ces différents travaux vont permettre à des millions de voyageurs de se déplacer au quotidien de façon plus fluide.
En savoir plus en consultant les pages dédiées des fermetures sur les lignes 4, 11 et 14.
Les lignes en difficulté bénéficient de plans spécifiques afin de rétablir au plus vite une offre à la normale.
86 % des trains prévus sont en circulation fin décembre 2022. A court terme, plusieurs mesures ont été mises en place afin de faire remonter l’offre : les conducteurs sortis de formation sont placés en priorité sur cette ligne. De plus, de nouveaux agents vont rejoindre l’atelier de maintenance et nous étudions la possibilité de créer une équipe de maintenance de nuit pour les entretiens préventifs. Objectif : retrouver une fréquence normale au 1er avril 2023.
A moyen terme, de nouveaux matériels roulants vont remplacer les trains actuels à l’horizon 2026-2030. A la clé, plus de confort pour les voyageurs et des trains plus respectueux de l’environnement.
Afin de faire remonter l’offre de transport au plus vite, les conducteurs sortis de formation vont être placés en priorité sur cette ligne – au même titre que pour la ligne 12. Autre sujet, l’âge des trains en exploitation. A court terme, le matériel MF77 va être modernisé et le nombre de trains de réserve va être augmenté. Avec un retour à la normale prévu pour le 1er mars 2023.
A moyen terme, ces trains vont être remplacés par de nouveaux matériels roulants MF19 plus confortables et plus respectueux de l’environnement à l’horizon 2026 – 2030.
Seuls 85,7% des trains prévus étaient en circulation en 2022. A court et moyen terme, notre plan d’actions prévoit notamment le renouvellement de panneaux d’affichages dans 31 gares afin d’améliorer l’information voyageurs. Autre mesure : pour faciliter la reprise du trafic en cas d’incidents liés aux bagages oubliés, des brigades cynophiles vont être déployées de façon permanente sur les quais de Gare du Nord, de Châtelet et de l’aéroport Charles-de-Gaulle. Du côté de la maintenance, les efforts portent sur l’amélioration de l’entretien du matériel et le renforcement des ressources de dépannage au sein de l’atelier de maintenance de Mitry.
Et pour répondre au nombre croissant de voyageurs sur cette ligne, de nouveaux trains nouvelle génération, plus capacitaires et plus confortables ont été commandés par Île-de-France Mobilités. La mise en service de ces trains est prévue à l’horizon fin 2025.
La situation s’est d’ores et déjà améliorée depuis le début de l’année 2023. Concrètement, 96 % de l’offre demandée sur le métro a été produite. Et grâce à toutes ces actions et une mobilisation forte des équipes, le retour du trafic à la normale devrait être effectif :
> Au 1er mars 2023 pour la ligne 5.
> Au 1er avril 2023 pour les lignes 1, 2, 3bis, 6, 7bis, 10.
Depuis le début d’année 2023, 85% des bus (commandés par Île-de-France Mobilités) sont en circulation, soit 10 points de plus qu’à l’automne 2022. La situation s’est d’ores et déjà améliorée. Dans la pratique, 9 bus sur 10 sortent du dépôt depuis le début de l’année 2023. Nous redoublons d’efforts pour recruter des conducteurs de bus. En 2023, nous prévoyons d’embaucher 2500 machinistes receveurs à la RATP.
Cette page sera mise à jour régulièrement en tenant compte des évolutions et améliorations sur le réseau.
