« Les transports publics doivent rester le pivot d’une mobilité urbaine inclusive »

La crise sanitaire a bouleversé nos modes de vie, perturbant, partout dans le monde, la circulation des personnes et des biens. Mais elle ne doit pas nous empêcher de nous projeter dans l’avenir pour imaginer la mobilité de demain. Car c’est un nouveau paysage de la mobilité urbaine qui se dessine déjà sous nos yeux. Un paysage beaucoup plus riche qu’hier. La place respective des transports publics et de l’automobile change. Complémentaires au transport de masse, de nouveaux usages émergent très rapidement : covoiturage, autopartage, transport à la demande ou location de scooters électriques. Ce qui est vrai pour le transport de personnes l’est aussi pour l’acheminement des marchandises. L’explosion du e-commerce a fait bondir le volume de livraisons à domicile, générant de nouveaux flux dans les rues de nos villes.

Ces évolutions ne reflètent pas seulement de nouvelles habitudes de consommation. Si le vélo, les parkings relais ou le tramway progressent aussi rapidement dans nos villes, si les logisticiens rivalisent d’imagination pour assurer sans polluer les livraisons du dernier kilomètre, c’est parce qu’il y a urgence, et parce que chacun comprend que dans un monde devenu urbain, se déplacer en ville sans polluer est une priorité. En effet, un voyageur qui prend le transport ferré émet 60 fois moins de gaz à effet de serre que quelqu’un qui se déplace en voiture.

Les villes veulent préserver la qualité de vie de leurs habitants. Le groupe RATP les accompagne, en les aidant à mener à bien leur transition énergétique, à équilibrer leur « mix » de mobilité en leur proposant des services urbains et des offres de transport adaptés à leurs besoins. Et dans ce mix, les transports publics doivent rester un pivot. Accessibles à tous, performants, moins émetteurs que les véhicules individuels, ils sont l’un des éléments d’une mobilité réellement inclusive.