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Collection RATP Group Territoires #19 – Octobre 2021

Les métiers invisibles qui font bouger nos villes

Si les chauffeurs de bus, les contrôleurs du métro, les agents d’accueil en station sont des figures familières de la ville, les activités du groupe RATP ont aussi une face invisible. Sous terre et en surface, de jour comme de nuit, des équipes s’activent au service de la mobilité de tous : elles interviennent pour faciliter le quotidien des citoyens et des entreprises et leur offrir la meilleure qualité de service. Si la ville est de plus en plus connectée, mobile, durable, agréable à vivre, c’est aussi grâce à leur savoir-faire. Bienvenue dans les coulisses de la vie urbaine.

S’inspirer

« Le Grand Paris va générer d’importants besoins en ressources de télécommunication »

« Le Grand Paris va générer d’importants besoins en ressources de télécommunication »

Franck Abihssira,
Directeur associé de Tactis

En quoi le groupe RATP est-il un acteur clé de la ville connectée ?
Aujourd’hui, la fibre est devenue, pour les particuliers comme pour les entreprises, aussi vitale que l’électricité ou l’eau. Or il y a peu de solutions pour la faire passer ‘sous la ville’ : les réseaux du métro et du RER et ceux de la SNCF, les fourreaux historiques de France Télécom ou, dans Paris intramuros, le réseau des égouts. Depuis la création de Telcité, devenue depuis RATP Connect, le groupe RATP a très bien valorisé son réseau souterrain, à très forte capillarité, pour répondre aux besoins des opérateurs.

Aujourd’hui, c’est le Grand Paris qui génère de nouveaux besoins ?
Mobilité et connexion vont de pair ! On va voir se constituer, autour des pôles du Grand Paris Express, de nouvelles zones de vie et d’activité, des entreprises vont s’y installer, et certaines se délocaliser depuis Paris intra-muros, ce qui va créer d’importants besoins en ressources de télécommunications.

Ce besoin de connexion est-il aussi lié à l’évolution des usages ?
En effet, le développement du Cloud computing, qui permet d’héberger nos données personnelles, notre messagerie, les visioconférences, etc, repose sur de très nombreux data centers disséminés en région parisienne. Leur besoin de connectivité est très fort, d’autant que ces infrastructures doivent être redondantes pour être résilientes. Paris est plutôt en pointe sur les réseaux de fibre optique mais la consommation de data explose et il faut y répondre, pour interconnecter non seulement les entreprises mais aussi les mobiles et les « objets connectés » qui se multiplient dans la ville comme les caméras de vidéosurveillance ou les nouveaux modes de mobilité. Dans ce contexte, le groupe RATP a une formidable carte à jouer.

Comprendre

« En s’engageant dans la durée, le groupe RATP soutient l’essor des filières renouvelables »

« En s’engageant dans la durée, le groupe RATP soutient l’essor des filières renouvelables »

Arthur Arrighi de Casanova,
Directeur Sustainability & Energy Transition chez Capgemini Invent

Après les Etats-Unis et le Nord de l’Europe, les PPA, Power Purchase Agreements, achats directs à des producteurs d’énergie verte, arrivent en France. Qu’est-ce qui change avec ces contrats ?
Jusqu’à présent les grands acteurs achetaient à des intermédiaires, des fournisseurs d’énergie, qui n’étaient pas nécessairement des producteurs d’énergie. Les PPA consistent à acheter directement de l’énergie verte ou renouvelable auprès d’un producteur. Ils ont été initiés par les entreprises de la tech, très consommatrices d’énergie, qui ont vite pris conscience qu’on pourrait leur reprocher leur empreinte carbone et ont donc cherché à s’approvisionner en énergie renouvelable. Les data centers des pays scandinaves ont également développé cette pratique d’achat. En France, le phénomène est récent, le premier PPA a été signé en 2019. Il existe deux types de PPA : des PPA de court terme, dans lesquels on achète l’énergie produite par des éoliennes ou des centrales solaires existantes, ou des PPA additionnels, de long terme, qui « déclenchent » la construction de nouveaux sites de production ‘greenfield’. 

Pourquoi le groupe RATP s’intéresse-t-il à cette approche ?
Ses activités sont très énergivores et il déploie donc une stratégie ambitieuse pour atteindre d’ici 2025 10% de sa consommation annuelle produite à partir d’une électricité verte. Ce qui me semble intéressant c’est que dans cette stratégie, le verdissement de l’électricité n’arrive qu’en bout de chaîne. L’entreprise joue d’abord sur des leviers de performance en cherchant à réduire la consommation d’énergie par voyageur et par kilomètre et, pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, en procédant à l’électrification massive de la flotte de bus. Ensuite seulement elle s’attaque au verdissement de l’électricité.

C’est donc un pas de plus dans son engagement responsable ?
Pour le groupe RATP, contracter des PPA c’est aussi participer au développement des filières renouvelables. L’Etat a lancé la dynamique de l’éolien et du solaire, c’est maintenant aux entreprises de prendre le relais. Enfin, l’aspect long terme, dans le cas des PPA additionnels, est aussi très cohérent avec la posture du groupe, qui travaille sur le temps long. Après la signature d’un premier PPA de court terme début 2021, la consultation en cours, sur laquelle nous accompagnons la RATP, porte d’ailleurs sur un PPA additionnel.

Les chiffres-clés de l’énergie

1,4 milliard de kwh par an environ pour l’exploitation du métro, du RER et du tramway
1900 kilomètres de câbles souterrains en exploitation
75% de l’alimentation en énergie électrique nécessaire au fonctionnement des lignes, stations et locaux du réseau de métro, RER et tramway assurée par le réseau Haute Tension de la RATP
50% d’émissions de GES en moins entre 2015 et 2025
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Sur la ligne 11, la chaleur du tunnel du métro est récupérée et acheminée vers une pompe à chaleur pour chauffer les 20 logements d’un immeuble de Paris Habitat, dans le quartier Beaubourg. Ce dispositif couvre en moyenne 35% des besoins en chauffage de l’immeuble.

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Bus 2025, le plan de transformation énergétique et écologique de la flotte de bus francilienne lancé en 2015 par le groupe RATP et Ile-de-France Mobilités, avec le soutien financier de l’Union européenne, doit permettre de diviser par deux le bilan carbone de la RATP d’ici à 2025. 40% des 4700 bus de la flotte sont déjà convertis au mode énergie verte (électrique, bioGNV, hybride).

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Dans le cadre du prolongement de la ligne 14, la géothermie a été choisie pour couvrir 100% des besoins en chauffage et en climatisation de deux nouvelles stations : Porte de Clichy et Mairie de Saint-Ouen.

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Le groupe RATP a été le premier opérateur de transport multimodal au monde à obtenir en 2018 pour l’Ile-de-France la certification ISO 50001. Cette certification récompense son engagement en faveur d’une amélioration continue de la performance énergétique de ses activités : transport des voyageurs (métro, bus, RER, tramway), gestion du réseau d’infrastructures, ingénierie, maintenance et gestion de son patrimoine immobilier.

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Déployé depuis juillet 2020, OPEN (Outil de Pilotage de l’Eau et de l’éNergie) permet de suivre les consommations d’eau et d’énergie de 115 sites tertiaires et industriels de la RATP et d’analyser les consommations d’eau de 369 gares et stations. Il collecte ainsi des informations en provenance d’une douzaine de fournisseurs, soit plus de 1 200 compteurs différents.

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La RATP a signé en février 2021 son premier contrat PPA (Power Purchase Agreement) avec EDF : l’énergéticien s’est engagé à fournir pendant 3 ans à la RATP la production électrique de 5 parcs éoliens en France.

Décrypter

Le Grand Paris Express, réseau numérique

C’est le premier contrat majeur remporté par la toute jeune filiale du groupe RATP, RATP Solutions Ville : un contrat pour développer et exploiter les infrastructures optiques déployées au sein du Grand Paris Express, permettant ainsi de galvaniser l’accès au Très Haut Débit des territoires desservis par ce réseau. En facilitant le déploiement de la couverture mobile, ces installations bénéficieront directement aux voyageurs du nouveau métro, mais aussi à plus de 20 000 entreprises, administrations et centres de recherche implantées autour des pôles du Grand Paris Express. De plus, l’exploitation de sites d’hébergement techniques, localisés dans les gares et ouvrages de service du Grand Paris Express, va permettre à l’Ile-de-France de devenir une région pionnière en matière de Edge Computing. Ce nouveau réseau numérique sera systématiquement interconnecté avec le réseau déjà existant et exploité par le groupe RATP, ce qui permettra de bénéficier d’emblée d’un accès déjà actif à tous les data centers d’Ile-de-France.

« Nous allons faire du Grand Paris Express l’une des zones les mieux connectées d’Europe »

« Nous allons faire du Grand Paris Express l’une des zones les mieux connectées d’Europe »

Céline Mazières,
Directrice de la Stratégie, Marketing et Communication de RATP Solutions Ville

Vous venez de signer un contrat avec la Société du Grand Paris, quel en est la teneur ?
Il s’agit d’implanter, en miroir des 200 kilomètres de nouvelles lignes de transport du Grand Paris, un réseau de fibre optique irrigant les 68 gares et quartiers de gare, autrement dit de créer le backbone nécessaire à la connectivité des territoires. Les réseaux du Grand Paris sont entourés de plus de 20 000 entreprises, administrations et centres de recherche. Pour les territoires et pour les élus, c’est un changement majeur qui se prépare. Nous allons faire du Grand Paris Express l’une des zones les mieux connectées d’Europe, pour offrir une meilleure expérience utilisateur, une meilleure connectivité à la 5G par exemple et à la fibre à très haut débit.

Comment allez-vous créer ces infrastructures ?
Le contrat, d’un montant de 500 millions d’euros et d’une durée de 25 ans, comporte deux volets : l’un sur la fibre optique, l’autre sur l’hébergement des informations et le développement de data centers localisés dans les gares du Grand Paris Express. Ces espaces neufs très bien placés vont permettre de proposer à des clients télécom ou à de grands acteurs du cloud, des data centers le long des voies du Grand Paris. De nouveaux usages, comme le edge computing,* nécessitent en effet des data centers de proximité. 70 mini data centers vont ainsi pouvoir être commercialisés auprès des opérateurs qui en ont besoin.

On n’imagine pas le groupe RATP sur ce terrain…
En effet, cette compétence sur l’exploitation de la fibre optique et la gestion de data centers n’est pas forcément connue des élus et du grand public. Mais elle a déjà été déployée pour la première de ces deux activités le long des infrastructures du réseau historique (métro et RER). Ces 25 ans d’expérience nous ont permis de remporter ce contrat.

 

*Cette méthode d’optimisation employée dans le cloud computing consiste à traiter les données à la périphérie du réseau, près de la source des données

Chiffres-clés

500 millions d’euros de contrat
68 gares et quartiers de gare du futur réseau de métro automatique irrigués par la fibre
Fin 2022 Premiers clients raccordés à ce nouveau réseau
Ce qu’il ne fallait pas rater
L'insolite

Les oreilles du métro

La réduction des nuisances sonores est un élément clé de la qualité de trajet, de vie et de travail des voyageurs, des riverains et des agents du réseau. Au sein du Groupe, une équipe de six acousticiens est dédiée à l’analyse des besoins, à la réalisation de mesures sur site et à l’interprétation des données pour identifier les améliorations à apporter. Leur réactivité et leur excellence technique leur permettent de s’adapter aux cas très divers que présente un réseau aussi vaste que celui de la RATP.

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