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Collection RATP Group Territoires #16 – Avril 2021

Engagés, à vos côtés, pour une meilleure qualité de ville

Aujourd’hui, au-delà de leur performance économique, c’est le rôle sociétal des entreprises qui est questionné. En France, la loi Pacte a ainsi consacré en 2019 la possibilité pour elles de définir leur raison d’être, une démarche dans laquelle le groupe RATP s’est engagé en 2020. Fruit d’une mobilisation interne inédite, élaborée en lien avec nos parties prenantes, notre raison d’être consacre notre engagement renouvelé chaque jour « pour une meilleure qualité de ville ».

Si nous avons choisi d’accompagner les villes dans leurs évolutions, c’est parce qu’une grande partie de l’avenir de la planète se joue dans ces espaces urbains, où vit plus de la moitié de l’humanité. Les villes sont le lieu des plus grands défis, démographiques, climatiques, sociaux, mais aussi des plus belles opportunités. En nous engageant pour la qualité de ville, nous voulons contribuer à façonner des villes agréables à vivre, durables, en mouvement, accessibles à tous.

Cette ambition suppose d’agir sur de nombreux leviers : améliorer la qualité de l’air, réduire l’impact climatique des déplacements, développer la végétation et favoriser la biodiversité, décongestionner l’espace public et se le réapproprier, encourager la mixité urbaine, connecter les habitants, les territoires… Sur tous ces sujets, le groupe RATP mobilise ses expertises pour co-construire avec les territoires des solutions au plus près de leurs besoins.

S’inspirer

« Faire en sorte que chaque habitant trouve plaisir et satisfaction à vivre dans sa ville »

« Faire en sorte que chaque habitant trouve plaisir et satisfaction à vivre dans sa ville »

Christophe Béchu,
Maire d’Angers et Président d’Angers Loire Métropole

L’agglomération d’Angers Loire Métropole a confié en 2019 la gestion de son réseau de transports urbains IRIGO à RATP Dev, filiale du groupe RATP. Maire d’Angers, ville régulièrement classée en tête des cités où il fait bon vivre, Christophe Béchu revient sur les ingrédients d’une bonne « qualité de ville ».

Pour le Maire que vous êtes, quelles sont les principales clés de la qualité de vie dans une ville ?

Christophe Béchu : Depuis quelques années, tous les classements ou enquêtes consacrés à la qualité de vie dans les grandes villes françaises placent Angers en tête ou dans les toutes premières places. Ce n’est pas une fin en soi mais c’est évidemment une satisfaction… et une réalité ! Angers possède un patrimoine naturel et architectural que nous devons entretenir et enrichir, ce qui contribue à sa mise en valeur. Angers est surtout la capitale du végétal, qui lui permet d’être désignée depuis six ans comme la première ville verte de France par les professionnels. Notre ville possède 550 hectares d’espaces verts et 1 000 hectares d’espaces naturels, sachant que le budget communal consacre 67 euros par an et par habitant à ce patrimoine ; elle offre 100 m2 d’espaces verts par habitant quand la moyenne nationale est à 48 m2 ! Chaque Angevin se situe à moins de 500 mètres d’un espace vert ; au total, nous mettons à disposition des habitants 34 parcs et jardins, avec plus de 110 000 arbres recensés. Dans le contexte sanitaire que nous vivons depuis plus d’un an maintenant, ponctué de confinements, de couvre-feux et de restrictions en tout genre, cette proximité avec la nature est très recherchée. L’offre à Angers n’a pas d’égal en France.

 

Quelles sont les grandes attentes des habitants aujourd’hui en matière de qualité de vie ?

Ce « retour urbain » à la nature dont je viens de vous parler me semble être la priorité de bon nombre d’habitants. Elle n’est pas la seule. Les Angevins, mais sans doute comme beaucoup de Français, sont en attente d’alternatives. Une alternative dans les modes de déplacements, notamment doux comme le vélo, des alternatives en matière de logement, parce que les habitations collectives sont moins la norme, des alternatives dans la manière de travailler, avec le développement – certes contraint – du télétravail… Le rôle du maire est d’être le gardien des équilibres, de faire en sorte que chaque habitant trouve plaisir et satisfaction à vivre dans sa ville. Cela rejoint la notion de vivre ensemble à laquelle je suis très attaché car sans cela, il n’y a pas de vie en société possible.

 

Une ville est un « organisme » complexe, inscrit dans un territoire et dans une Communauté urbaine pour ce qui est d’Angers. Pour faire évoluer vers davantage d’inclusion, vers un fonctionnement décarboné, vers de nouveaux modèles économiques (économie circulaire, économie collaborative), vous appuyez-vous sur des partenariats publics-privés ?

En 2017, la Communauté urbaine Angers Loire Métropole, que je préside, s’est engagée dans une transition écologique qui, aujourd’hui, prend tout son sens. Cette démarche doit répondre aux enjeux de résilience du territoire angevin. La pandémie de Covid-19 a mis en lumière la nécessité de repenser la vulnérabilité de notre territoire, de ses activités, de ses services publics et de ses habitants en situation de crise. Une collectivité ne peut et ne sait pas tout faire, car elle n’a pas toutes les compétences en interne. Il est donc légitime qu’elle fasse appel à des partenaires privés pour l’aider. Un exemple : pour le projet de territoire intelligent, que nous avons lancé en 2019, j’ai souhaité que l’on s’inscrive dans le cadre d’un marché global de performance afin de choisir celui qui nous accompagnera ces prochaines années ; un groupement dirigé par Engie, associé aux groupes Suez, La Poste et Vyv2, a remporté ce marché qui devra mettre en place les infrastructures capables d’améliorer le pilotage des services publics et leur relation aux usagers, de créer de nouveaux usages, de réduire son empreinte écologique et de réaliser des économies d’énergie. Ce projet de territoire intelligent, pour lequel nous allons investir près de 200 millions d’euros au cours de la prochaine décennie, nous permettra d’accélérer la transition écologique dans laquelle nous sommes engagés.

 

Quelles sont les qualités d’un bon partenaire ? Qu’en attendez-vous ?

Ce que je souhaite avant tout, c’est que ce partenaire « sente » la ville, qu’il la comprenne, qu’il s’en imprègne, et de la ville comme de ses habitants. C’est pour cela qu’il s’agit bien d’un partenaire et non d’un prestataire, les mots ont un sens. Depuis que je suis arrivé en responsabilité avec mon équipe, nous faisons de la concertation avec les habitants l’un des piliers de notre action municipale. J’attends qu’il en soit de même avec ceux que nous choisissons pour mener ensemble un projet. Le vécu de ces partenaires, leurs expériences, leurs connaissances sont des atouts pour une collectivité. Ils sont l’ouverture indispensable vers l’extérieur dans un monde qui est en perpétuel mouvement.

Comprendre

Notre raison d’être

Catherine Guillouard, Présidente-Directrice générale du groupe RATP « Nous sommes dans une phase de transformation très profonde. La crise du Covid a mis en évidence les valeurs fondamentales qui nous portent et nous avons donc voulu questionner notre communauté interne et nos parties prenantes externes (clients, élus…) sur la contribution sociétale et économique que nous voulons porter pour l’avenir. Notre raison d’être synthétise bien la manière dont le groupe se projette à moyen et long terme. En expliquant que nous voulons nous engager pour améliorer la qualité de ville, nous rappelons que nous détenons des savoir-faire multiples : immobilier, nouvelles mobilités, connectivité, logistique urbaine, qui tous, participent à l’aménagement de la ville au sens large. Avec cette raison d’être, nous disposons d’une boussole pour guider notre transformation et déployer ces expertises au service de tous ».

« Pour les jeunes, c’est une évidence : les entreprises doivent s’engager »

« Pour les jeunes, c’est une évidence : les entreprises doivent s’engager »

Claire de Mazancourt,
Directrice générale de l’Institut de l’Engagement

Vous avez participé au Comité consultatif constitué par le groupe RATP pour contribuer à l’élaboration de sa raison d’être. Quel regard portez-vous sur cette approche participative ?

Claire de Mazancourt : Cela m’a semblé très pertinent, de la part d’une entreprise qui est au service du public, d’ouvrir aussi largement, à 360°, la consultation autour de sa raison d’être. La pluralité, l’ouverture à d’autres secteurs, d’autres visions, d’autres apports est quelque chose qui nous est familier dans le cadre des activités de l’Institut. C’est toujours très porteur et c’était un plaisir d’échanger, dans le cadre de ce comité, avec une telle diversité et une telle qualité de participants

 

Des lauréats de l’Institut de l’engagement ont également participé à trois ateliers sur la raison d’être avec le groupe RATP. Quel était l’objectif ?

Claire de Mazancourt : Depuis sa création, l’Institut de l’Engagement accompagne des jeunes qui ont fait le choix de s’engager (comme bénévoles ou volontaires en Service Civique notamment). Ils ont un projet et le potentiel pour le mener à bien mais des barrières scolaires, culturelles, sociales, financières ou une situation de handicap brident leur avenir. Nous avons eu l’idée, avec le Campus de l’Engagement, de mettre nos lauréats, qui ont entre 16 et 30 ans et sont d’une grande diversité, en contact avec des entreprises en disant à ces entreprises, venez avec vos sujets et voyez ce que ces jeunes ont à proposer. C’est un peu ce que nous avons fait avec le groupe RATP autour de sa raison d’être. Trois ateliers ont été organisés avec des lauréats volontaires pour explorer les différents axes de la raison d’être, l’innovation, l’environnement, le social, le service au client. Ils ont posé un regard neuf sur ces sujets, avec des propositions sur ce que pourrait être « une meilleure qualité de ville ». Pourquoi ne pas intégrer à l’app RATP des suggestions de trajets à pied entre deux stations ? Rendre plus ludique la data ? Rebondir sur le fait que les transports en commun sont un lieu extraordinaire de rencontres intergénerationnelles ?

 

De façon générale, comment ces jeunes voient-ils rôle sociétal des entreprises ?

Claire de Mazancourt : Pour eux c’est une évidence. Eux s’engagent. Alors ils ne comprendraient tout simplement pas que les entreprises, qui ont du pouvoir, ne le mettent pas au service de l’intérêt général et du progrès sociétal.

Nos engagements clés pour une meilleure qualité de ville

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Dynamiser les territoires en offrant des services sûrs et efficients.

Après l’inauguration du prolongement de la ligne 14 du métro à Saint-Ouen en décembre 2020, la RATP avec Île-de-France Mobilités poursuit le prolongement de la ligne au sud, jusqu’à l’Aéroport d’Orly. A terme, un million de voyageurs sont attendus chaque jour.

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Faciliter l’accès à la ville et ses services au plus grand nombre.

Depuis le 8 février 2021, la ligne 4 est officiellement labellisée S3A, grâce à la grande implication de nos agents dans la formation SACHA (Service Attentionné pour les Clients Handicapés). Ce label est Symbole d’Accueil, d’Accompagnement et d’Accessibilité pour tous nos voyageurs en situation de handicap cognitif. La ligne 4 rejoint les 12 lignes de métro et les 2 lignes de RER désormais labellisées S3A.

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Développer le potentiel et l’engagement de nos collaborateurs et favoriser la diversité.

Pour l’année 2020, l’Index de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes de la RATP atteint le score de 95 points sur un maximum de 100, contre 85 sur 100 en 2019. Cette progression traduit le volontarisme de l’entreprise et l’engagement des lignes managériales, des équipes ressources humaines et de tous les salariés.

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Contribuer à l’accélération de la transition écologique des villes.

En 2020, le groupe RATP et EDF ont signé un contrat d’achat d’électricité renouvelable provenant de plusieurs parcs éoliens situés en France. Le contrat signé permet de couvrir 4 % de la consommation d’électricité de l’entreprise.

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Innover pour améliorer en permanence notre efficacité opérationnelle et préparer les usages de demain.

RATP Dev teste en exclusivité mondiale les boutons d’arrêt holographiques sur le réseau Sqybus de Saint-Quentin-en-Yvelines. En supprimant les surfaces de contact, cette technologie française innovante et exclusive diminue le risque de transmission des virus et bactéries.

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Faire de la responsabilité sociétale un critère de choix de nos partenaires économiques.

Depuis 2000, la RATP a mis en place des audits sociaux systématiques sur les sites de confection des tenues de ses collaborateurs. Les résultats conditionnent l’attribution du marché. Ces audits sont réalisés par des cabinets indépendants.

Décrypter

Le rôle de la mobilité dans la ville inclusive

Eric Le Breton, Sociologue, Maître de conférences à l’Université Rennes 2, auteur de l’ouvrage Mobilité, la fin du rêve ? (Apogée, 2019).

Chacun dépend de plus en plus de la mobilité. Entre 1970 et 2000, le logement se périurbanise, mais l’emploi reste très concentré. Depuis 2000, l’emploi suit cette périurbanisation, accentuant les distances à parcourir chaque jour. On constate alors des effets d’une exclusion sociale toujours plus forte liée à la mobilité en tant qu’accès à – au travail, aux soins, aux loisirs, aux relations. L’enjeu de la mobilité inclusive réside là, dans l’inclusion sociale des populations concernées : les jeunes, les adultes en formation, en insertion sociale et professionnelle, les habitants éloignés des pôles de transport, les personnes âgées, les personnes migrantes, etc.
Lire l’interview d’Eric Le Breton dans Qualité de Villes

« Nous créons de la valeur dans les interstices de la ville »

« Nous créons de la valeur dans les interstices de la ville »

Guillemette Karpelès,
Directrice générale de RATP Real Estate, filiale du Groupe

RATP Real Estate est présent sur l’ensemble du cycle de vie de production de la ville, de l’acquisition de foncier à la gestion immobilière. À ce titre, nous sommes partie prenante de la transformation urbaine, avec l’objectif de valoriser l’existant et de favoriser la performance durable. Par exemple, sous l’intitulé « Urban Station », nous venons de lancer un concours pour transformer les étages supérieurs de 4 sites industriels du patrimoine RATP à l’architecture remarquable, en nouveaux espaces de corpoworking et d’événementiel pour les entreprises. Nous exploitons ainsi les interstices de la ville, ces espaces sous-utilisés, pour proposer des offres adaptées aux nouveaux modes de travail des entreprises. Nous le faisons dans une logique 100% RSE, puisque nous allons aussi travailler la question de la mobilité responsable pour l’accès à ces lieux et sélectionner, pour l’événementiel, des partenaires qui partagent ces valeurs. Autre exemple : celui du projet Italie. Rue Abel Hovelacque, dans le 13e, nous requalifions un bâtiment existant : la structure a été conservée et surélevée de deux étages pour pouvoir accueillir à la fois les équipes de supervision de la ligne 6 du métro et 52 logements sociaux portés par la filiale RATP Habitat. Enfin, une meilleure qualité de ville, c’est aussi une ville où la transition énergétique avance. Depuis deux ans, nous accompagnons Orléans Métropole dans la conversion de sa flotte et de ses centres bus vers un parc 100% électrique.

Ce qu’il ne fallait pas rater
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Retour en images sur la définition de notre raison d’être

Retour sur le travail lancé par le Groupe pour définir notre raison d’être, dans une démarche de co-construction avec plus de 138 000 contributions et près de 7000 participants !

L'insolite

Un jardin pour tous aux abords de la ville

Soutenue depuis 2019 par la Fondation RATP dans le cadre de son programme Transition Écologique, l’association bretonne Vert le Jardin travaille à promouvoir et développer des jardins et composts partagés, pour rendre accessible au plus grand nombre le jardinage au naturel. Défi relevé avec le projet « la ferme à Raymonde », qui a permis de transformer une ancienne exploitation agricole de 20 000 m² en une Maison du jardinage et de la biodiversité. Situé dans la commune de Guipavas, au sein de Brest métropole dont le réseau de transport est opéré par RATP Dev, ce lieu unique de pratique collective de jardinage naturel est devenu un espace de rencontres, de partages et d’expérimentations. Il rencontre aujourd’hui un succès grandissant auprès de tous : personnes en insertion professionnelle, jeunes volontaires en service civique, participants issus des quartiers prioritaires de la ville qui participent chaque mois aux chantiers collectifs, mais aussi le grand public.