Le métro automatique

Acteur historique du métro automatique, la RATP a joué un rôle pionnier dans l’essor de ce mode. Depuis plus de 70 ans, ses équipes, puis, plus largement, celles du groupe RATP, ont développé un savoir-faire intégré sans équivalent, dans la conception, la transformation, l’exploitation et la maintenance de ces réseaux performants et durables. Elles continuent d’innover au quotidien pour inventer les services de demain.

Aujourd’hui, ce mode de transport compte parmi les axes de développement du groupe RATP et incarne de façon particulièrement concrète sa raison d’être : s’engager chaque jour pour une meilleure qualité de ville.

Qu’il s’agisse de créer des réseaux de transport public performants dans les métropoles en pleine croissance ou de transformer, au cœur des villes anciennes, des réseaux existants, c’est toujours au bénéfice des voyageurs, des habitants et de la ville durable, que ces projets d’infrastructures prennent vie.

Partenaire de confiance, le groupe RATP se met au service des villes et des autorités organisatrices pour leur permettre de prendre des décisions stratégiques pour leur développement et leur attractivité. Avec le métro automatique, il déploie pour chacune, selon son histoire et ses besoins, des solutions de mobilité sur mesure pour transformer l’existant ou inventer les transports publics du futur.

Le métro automatique, allié de la trajectoire bas carbone des villes

Le métro automatique s’affirme comme l’une des meilleures réponses technologiques et écologiques aux défis de la mobilité durable. Capacitaire, agile, robuste, il s’adapte aux spécificités locales. En Île-de-France, le métro automatique vient régénérer un réseau plus que centenaire, avec l’automatisation des lignes 1 et 4, et enrichir l’existant, avec les prolongements au nord et au sud de la ligne 14 et bientôt avec les futures lignes du Grand Paris Express.

Au Moyen-Orient, en Asie, en Australie ou au Canada, il accompagne la croissance urbaine et aide à décongestionner la ville et à limiter le recours à la voiture individuelle. Il participe pleinement à la transition énergétique des villes vers un modèle décarboné. Il s’impose à la fois pour les projets greenfield des métropoles à croissance rapide, et pour la modernisation de réseaux historiques.

Automatiser l’existant, un savoir-faire de pointe

Pour les villes, faire migrer des lignes de métro avec conducteurs vers des systèmes sans personnel à bord présente des avantages considérables : l’automatisation permet à des lignes à fort trafic de gagner en performance, en qualité de service et en sécurité. Autrement dit, d’assurer une excellence servicielle globale, qu’il s’agisse de l’information voyageurs, de la ponctualité, du temps de parcours, du niveau sonore en station ou encore de la réactivité en cas d’incident. Automatiser une ligne de métro, c’est en effet gagner en vitesse, en régularité et en robustesse au quotidien. C’est aussi fluidifier la circulation et pouvoir augmenter ou diminuer le niveau de l’offre de façon souple : tous les trains de la ligne sont en effet gérés en temps réel, depuis un poste de contrôle centralisé.

Ligne 1 : Une centenaire 100 % automatique

Achevée en 2012, l’automatisation de la ligne 1 du métro parisien, sans interruption majeure de trafic, a représenté une véritable prouesse technique. Ce chantier portant sur la ligne la plus fréquentée du réseau était une première dans le monde des transports. Jamais un opérateur n’avait fait migrer, à cette échelle, une ligne avec conducteurs en exploitation vers une ligne automatique.

Ligne 4 : Automatiser sans interruption majeure de service

Lancés en 2016, les travaux d’automatisation de la ligne 4 doivent s’achever en 2023. Depuis l’automne 2022, les voyageurs peuvent déjà emprunter des navettes automatiques, mises en service au milieu des trains avec conducteur. Après celui de la ligne 1, ce nouveau chantier, financé à 100 % par Île-de-France Mobilités et mené́ sans interruption majeure du service, a encore fait progresser le savoir-faire des équipes du groupe RATP.

Edgar See, responsable du pôle transport Métro, groupe RATP

« L’automatisation est une opération complexe. Elle nécessite d’intégrer à la fois les partenaires industriels, pour garantir une maîtrise absolue de la sécurité, les métiers de l’ingénierie, de l’exploitation et de la maintenance, pour assurer l’exploitabilité de la ligne dans le temps, et le réseau (les infrastructures, les trains, les systèmes), pour assurer les performances dans la durée. Il faut aussi pouvoir s’interfacer avec des industriels différents, pour ne pas dépendre d’un système d’exploitation unique. C’est ce que nous avons fait dans le métro parisien, en développant le référentiel Octys avec Alstom, Siemens et Hitachi. »

Accompagner le développement durable des villes

Si l’automatisation de lignes offre une solution aux agglomérations matures, d’autre types de villes s’intéressent au métro automatique, notamment celles dont la croissance a été très rapide et entièrement organisée autour de l’automobile et qui aujourd’hui font face à une saturation. C’est notamment le cas au Moyen-Orient, par exemple à Doha ou Riyad, qui ont souhaité se doter de transports publics pour favoriser un développement plus harmonieux. Dans ces villes, le métro automatique est la colonne vertébrale sur laquelle viennent se greffer lignes de bus et de tramway.

La ville de Riyad est très étendue, et tout le monde y utilise la voiture. Les autorités ont donc souhaité un réseau de transport public de classe mondiale pour décongestionner et limiter la pollution dans la capitale. Ici, les contraintes météorologiques sont fortes : poussière, sable, températures supérieures à 40°C... Il faut donc s’adapter. Le contexte culturel joue aussi beaucoup : les standards de qualité de service sont très élevés avec par exemple une exigence de 99,8 % de disponibilité, régularité, propreté, sécurité sur nos lignes. (…)

Loïc Cordelle

Directeur général de CAMCO

Voyageurs sur les quais du métro de la ligne 1

Paris

• 3 lignes 100 % automatiques (lignes 1 14, Orlyval)
• 1 ligne (ligne 4) en cours d’automatisation

Riyad, Arabie saoudite

• 2 lignes 100 % automatiques (blue et red lines)
• 40 stations, 63,3 km

Doha, Qatar

• 3 lignes 100 % automatiques (red, green et gold lines)
• 37 stations, 76 km

Le Caire, Égypte

• 1 ligne en pilotage semi-automatique (ligne 3)
• Plus d’un million de voyageurs par jour attendu

Expérience voyageur augmentée

Du confort, moins de bruit, des rames et des stations accueillantes, une information voyageur de dernière génération, des espaces propres et bien entretenus : les réseaux de métro automatique concentrent le meilleur de l’expérience voyageur. Sur la ligne 14, les nouvelles rames MP14 financées par Île-de-France Mobilités offrent un bruit intérieur diminué de 40 %, de nouveaux sièges plus ergonomiques et de l’information à l’intérieur des voitures, avec des écrans dynamiques.

Sur la ligne 4, les quais des stations sont entièrement rénovés à l’occasion de l’automatisation de la ligne, pour améliorer l’accueil et le confort des voyageurs, avec des espaces chaleureux, des assises conviviales, un carrelage et un revêtement de sol modernisés et de nouveaux éclairages. À Doha, le nouveau métro automatique opéré par la joint-venture RKH Qitarat, à laquelle participe RATP Dev, circule en vitesse de pointe à 100 km/heure et excelle par le confort et la propreté de ses stations.

Ligne 14, l'innovation au service de l'expérience client

Pionnière, la ligne 14 est la ligne la plus appréciée du réseau de métro parisien. Un titre qu’elle a à coeur de conserver. Depuis 2015, elle est engagée dans une extension sans précédent : prolongée au nord jusqu’à Mairie de Saint-Ouen depuis 2021 – et jusqu’à Saint-Denis – Pleyel en 2024 –, elle poursuit aujourd’hui sa progression vers le sud, en direction d’Orly, avec une ouverture prévue en 2024, pour les JO de Paris. Avec ces prolongements, la ligne change de dimension. En reliant en 20 minutes le centre de Paris à l’un des principaux aéroports français, elle accueillera de nouveaux profils de voyageurs : des clients « pendulaires » qui vont travailler chaque jour à Paris mais aussi des touristes ou des voyageurs d’affaires. À chacun, elle va proposer des offres sur mesure.

Sur la ligne 14, des innovations au service de l’expérience client

Architecture d'une station de la ligne 14 nord

Des stations bien dans leur ville

L’architecture contemporaine des quatre nouvelles stations du prolongement nord de la ligne 14 s’intègre parfaitement dans le tissu de la ville.

L’utilisation de la géothermie est expérimentée pour chauffer les stations Porte de Clichy et Mairie de Saint-Ouen

Une chaleur venue du sol

La géothermie est expérimentée pour chauffer les stations Porte de Clichy et Mairie de Saint-Ouen. Leurs fondations thermoactives assurent la régulation climatique de la station. Ce captage permet d’économiser 50 % de CO2.

Métro en station de la ligne 14 avec des voyageurs

Façades de quai communicantes

Les façades de quai intègrent des écrans d’information sur les temps d’attente qui remplacent ceux installés auparavant au milieu des quais.

Projet Cadence experimentation d'un dispositif d?aide a la gestion des flux sur les quais de la station Gare de Lyon de la ligne 14.

L'intelligence artificielle pour fluidier

À la station Gare de Lyon, l’intelligence artificielle est expérimentée pour mesurer la densité des flux à quai et dans les rames et en informer les voyageurs. Ceux-ci peuvent s’orienter, s’ils le souhaitent, vers les zones de moindre affluence, quai ou voiture.

Info embarquée

À bord des métros de nouvelle génération de la ligne 14, des écrans embarqués proposent, de façon dynamique et en temps réel, des informations qui simplifient la vie des voyageurs.

Une approche globale et intégrée

Le groupe RATP a fait le choix de l’expertise intégrée : à la fois exploitant et mainteneur, il possède une compétence large et n’est pas simplement « utilisateur » de réseaux mais acteur de l’ensemble de la chaîne de valeur. Ses équipes peuvent poser un regard critique sur les réseaux de métro existants, conseiller les villes sur leur amélioration ou leur transformation, ou sur l’acquisition de nouveaux systèmes. Et lorsqu’elles remportent un contrat d’exploitation, elles s’impliquent de bout en bout dans la gestion des actifs (matériels roulants et infrastructures) qui leur sont confiés. Le Groupe est l’un des deux seuls opérateurs au monde à posséder le double capacité d’exploitant mainteneur et de maître d’ouvrage. Cette spécificité lui permet de se positionner sur différents types de contrat, y compris dans la conception amont et la maîtrise d’ouvrage, sur des lignes neuves ou sur des réseaux anciens. Sur les projets de rénovation, il peut accompagner l’autorité organisatrice pour l’aider à anticiper les risques et garantir que la ligne sera bien exploitée au quotidien.

Avec plus de 2 000 ingénieurs, le Groupe dispose d’un très important vivier de spécialistes, experts du métro automatique sur tout son cycle de vie, sur toute sa chaîne de valeur et sur tous ses aspects technologiques. Ces ressources sont mobilisables pour le lancement d’un nouveau métro, l’exploitation et la maintenance de lignes ou l’amélioration d’un réseau existant (…)

Dao Dam-Hieu

Directeur des offres RATP Dev

Pour les territoires, des impacts positifs

Relayé notamment par sa Fondation d’entreprise, l’engagement du groupe RATP dans les territoires s’incarne à travers les grands sujets que sont l’emploi, la culture, l’éducation et la transition écologique. Mode structurant par excellence, le métro automatique ne façonne pas seulement le paysage et la mobilité des villes qu’il dessert. Il génère de nombreux impacts positifs en termes de formation, d’insertion, de mixité sociale. En Île-de-France, l’extension de la ligne 4 du métro parisien vers Bagneux a ainsi permis de relier la commune au centre de Paris, ouvrant de nouvelles opportunités aux habitants.

Autres exemples : les 460 000 heures d’insertion prévues sur les différents chantiers de la ligne 14 sud favorisent l’embauche de Franciliens éloignés de l’emploi (jeunes de moins de 26 ans peu qualifiés, demandeurs d’emploi de longue durée, allocataires du RSA, personnes en situation de handicap…).
En Egypte, RATP Dev Mobility Cairo, la filiale qui exploite la Green Line 3 du métro du Caire, a recruté plus de 2000 employés, en prenant soin de féminiser les métiers du transport. Un centre de formation local est en cours de création pour assurer le transfert des connaissances et du savoir-faire.

Marie-Hélène Amiable, maire de Bagneux (92)

« Dans la rue, les gens me parlent spontanément du prolongement de la ligne 4 comme d’une chance, pour eux et pour leurs enfants, de faire des études, de trouver du travail. L’implantation de la station Lucie Aubrac a transformé très concrètement la ville, avec la création d’une nouvelle place qui accueillera aussi la future station de la ligne 15 (…). Et puis des transports de qualité dans la ville, c’est moins de temps de transport pour les Balnéolais, plus d’égalité pour toutes et tous, plus de respect pour notre environnement. »

Allons plus loin ensemble

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Vous faciliter la ville avec le métro automatique

Le métro automatique

Le métro automatique, allié de la trajectoire bas carbone des villes

Automatiser l’existant, un savoir-faire de pointe

Edgar See, responsable du pôle transport Métro, groupe RATP

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Expérience voyageur augmentée

Ligne 14, l'innovation au service de l'expérience client

Sur la ligne 14, des innovations au service de l’expérience client

Une approche globale et intégrée

Pour les territoires, des impacts positifs

Marie-Hélène Amiable, maire de Bagneux (92)

Marie-Hélène Amiable, maire de Bagneux (92)

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